jeudi 28 avril 2011

Puerto Varas : Où la fatigue prend le dessus sur tout le reste.

Après le volcan, nous ne rêvons que d'une chose : dormir. Mais le guide nous propose de venir avec lui et un de ses amis dans des termes privées, et nous acceptons avec enthousiasme. (Nous demandons quand même au gérant de l'hôtel si c'est sûr, et il nous répond qu'il n'y a aucun problème, le guide est le meilleur ami de son fils et "c'est un garçon très bien, croyez moi." Ok!)


Nous nous retrouvons donc dans une vieille voiture brinquebalante, qui nous mène jusqu'à une forêt...


Il fait noir, il pleut, nous avons 3 petites lampes torches de rien du tout, et nous marchons dans la forêt sans vraiment savoir où on va. Ok, là je dois l'avouer, je flippe un peu. Carrément même.


Mais après une bonne demi-heure de marche et plusieurs chûtes dans la boue, nous arrivons enfin au bord de la rivière... Où trône une petite piscine en pierre alimentée par une source naturelle... A 40°C. Il pleut toujours, et nous nous baignons en regardant les étoiles, avec le bruit de la rivière déchainée en fond sonnore... C'est magique.

Le lendemain matin, nous voulons faire du rafting, mais trop peu de gens veulent en faire à cause du mauvais temps (qui s'arrangera par la suite, mais on ne pouvait pas prévoir)...


Nous nous rabattons donc sur le canoé, et je m'occupe des réservations. "Si, queremos hacer canopy. Dos personas."


Et, évidemment, ce n'est qu'en arrivant sur le lieu du Canopy que nous nous rendons compte que ce n'est absolument pas du canoé... Mais de la tyrolienne. Bonjour, je m'appelle Cloé, experte en boulettes en tout genre. (en même temps, à aucun moment Manon n'a exprimé de doute quant à la véracité de ma traduction.) (Como que no! C'est moi qui m'en suis rendu compte!)Mais finalement, la tyrolienne, c'est trop génial! Surtout quand il s'agit d'une des plus grandes du monde (1km), et que le paysage autour est à couper le souffle...


6 heures de bus séparent Pucon de notre prochaine étape, Puerto Varas. Manon s'endort sur Vanidades (le Cosmopolitan Chilien), tandis que j'écoute de la musique; nous arrivons à Puerto Varas, une ville plus au Sud, vers 22h.

Il fait noir. On ne connaît pas la ville. Et on n'a pas réservé d'hôtel.

Mais notre meilleur ami et sauveur nous accompagne dans cette aventure : le Guide du Routard. Evidemment, Manon a oublié le Lonely Planet à Santiago (pile au moment où on part pour le véritable Road Trip... Et elle ose me dire que j'oublie / perd mes affaires!) (Moi j'ai pris des pantalons pour la Patagonie!) , mais après tout, on s'en sort plutôt bien comme ça.

Nous nous arrêtons à un croisement et regardons la carte, un peu perdues. A côté de nous, une jeune femme avec un énorme sac à dos regarde attentivement une carte de la ville. "Au moins on est pas les seules à être perdues." Je souffle à Manon. "Non, en effet." réponds la fille (en français) en riant, à notre plus grande surprise.
Elle est québequoise, et elle, elle a réservé un hôtel (qu'elle cherche juste à trouver sur la carte). Nous l'aidons à le trouver, et il s'avère qu'il leur reste 2 places dans un dortoir de 3; nous nous retrouvons avec notre amie québequoise, et discutons avec elle jusqu'au moment où la fatigue reprend le dessus.

Le lendemain matin, nous nous levons tard, encore épuisées par toutes les aventures des jours précédents. La québequoise est déjà partie (elle avait un avion à prendre) et nous trainons un peu à l'hôtel avant de partir visiter la ville.





Au final, je n'ai pas grand chose à raconter sur cette journée passée à Puerto Varas. Une journée improductive, en somme, mais on en avait besoin.

On a passé la journée à dormir sur un ponton en mangeant du Nutella, puis on a vu une jolie église et un magnifique mémorial, et on a préparé notre expédition pour Chiloé.


Point Final.


(Bon, on a aussi fait une lessive, cherché une voiture à louer, et fait les courses, mais ça c'est la partie un peu moins glamour du voyage qui ne vous intéresse pas vraiment, je crois)










Alexander, le Suédois.


"I'm Jack Dawson!"


"We'll be playing momies with toilet paper, and I'll send you some pictures."
"If I had a superpower... I would know the truth about everything."





Le bonheur à l'état pur : musique, soleil, Nutella, ponton sur la mer, et un volcan en fond visuel pour agrémenter le tout.



















Oui, c'est la même fontaine que celle de Trip Around The World. J'ai pas pu m'empêcher de la regarder avec envie jusqu'à ce que Manon me propose de faire la photo (Merciiii)







La carte du monde des origines des visiteurs de notre hôtel.







Nos compagnons d'hôtel : Un guide originaire de Pucon (qui ronflait comme pas possible), Hagrid, Dirty Hairy, et la jeune Allemande.

Crédits Photos : Manon  & Cloé

mardi 26 avril 2011

Mise à jour

Hola chicos !

Je manque de temps actuellement pour les mises à jour, et j'ai beaucoup de retard sur le récit de mon voyage. Je viens de mettre en ligne l'article sur l'ascenscion du Volcan Villarica (photos et commentaires à l'appui), mais je ne sais pas quand j'aurais le temps de rédiger un prochain article (ça peut être ce soir comme dans une semaine).


J'en profite donc pour vous prévenir que je risque de poster les photos sans commentaire dans un premier temps, et d'éditer le récit au fur et à mesure. N'hésitez pas à revenir sur d'anciens articles pour voir les mises à jours !


Prochainement, sur Travel Like The Light :

Une petite ville portuaire au charme incomparable. Une île trop pluvieuse en voiture. Le grand Sud, les glaciers et la Patagonie. Arcos : deux étudiantes françaises à Santiago. La Casa Pistola et ses habitants. Atacama again. Los Molles : la plage, les couchers de soleil et le bingo.


See you soon babes !

dimanche 3 avril 2011

Ascension du Volcan Villarica : I Am Stronger Than Yesterday...

Le volcan Villarica.
Je me souviens de la première fois que j'en ai entendu parler : c'était il y a environ un an, et j'étais en classe, en France. C'était la pause, et Manon et moi avons passé la pause à nous extasier devant la nouvelle vidéo postée par les deux filles qui étaient au Chili à ce moment-là : la descente d'un volcan sur les fesses... Nous nous sommes promis de le faire si nous en avions l'occasion.

Et un an plus tard, c'est enfin chose faîte.

La journée commence par un réveil difficile, suivie d'une préparation matinale. Il est 7h du matin, et nous sommes magnifiquement bien équipées : armées d'une combinaison orange, d'un sac à dos ultra-résistant et de chaussures de marche de Warrior, nous sommes prêtes à affronter la furie du volcan.

Nous partons donc en camionette, et montons le volcan jusqu'à un certain point. Arrivées à cette altitude, nous commençons à comprendre l'utilité de la combinaison, et les recommandations qu'on nous avais faites quand à la façon de s'habiller : il fait froid, très froid. On nous prête des énormes gants et un bonnet, et on nous attache le reste du matériel sur le sac à dos : un piolet, un casque, et une luge-pelle. Attention, ça rigole pas !



On va monter tout ça !

Le sourire innoncent de la fille qui ne sait pas encore ce qui l'attend...
La première partie de la montée se fait en télésiège. Comme dit l'un de nos guides (nous avons 3 guides pour 9 personnes, et ça s'avérera nécessaire un peu plus tard), "Ca sert à rien, c'est dur et inintéressant. Et vous aurez besoin de vos forces pour la suite." D'accord. Je commence un peu à appréhender, mais je ne dis rien.


Arrivées en haut du télésiège, les choses sérieuses sont sur le point de commencer. Nous terminons de nous équiper, enfilons nos casques (ce truc me fait une tête de Caliméro, c'est horrible) et prenons nos piolets en main.








Et après une dernière photo... L'ascenscion commeeeeence !!!!




J’avais hésité à prendre mon mp3, pour me raviser au dernier moment. ‘’Cette ascension, tu vas la faire seule. Seule avec tes pensées, ta douleur et ta fatigue. Avec la musique, ça serait trop facile.’’







Qu’est-ce qu’on est naïf, quand on est en bas d’un volcan. Quelle ignorance… BIEN SUR QUE T’AURAS BESOIN DE TA MUSIQUE, ESPECE D'IDIOTE !!!! C'EST TROP DUR, TU PEUX PAS FAIRE CA TOUTE SEULE, TU TE PRENDS POUR QUI ? Mais je ne devais me rendre compte de tout ça que bien plus tard.






Les premières minutes d'ascension se passent plutôt bien. Je me sens forte. Puissante. Je marche, la tête haute, suivant le rythme imposé par le premier guide sans en souffrir plus que ça. Le volcan ? Facile !
Mais rapidement, la fatigue se fait sentir. J'ai mal au dos, j'ai mal aux pieds, mon sac est trop lourd... Et on ne marche que depuis 25 minutes. La prochaine pause n'est que dans 30 minutes,
et le sommet est encore à près de 5 heures de marche... Mais comment vais-je survivre ?



Puis je passe dans un état second. Un état dans lequel plus rien n'existe, à part mes pieds et le rythme que je leur impose. Gauche. Droite. Gauche. Droite. La douleur a disparu, les pensées parasites aussi. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Je pourrais marcher comme ça pendant des heures, je n'ai plus aucune notion du temps...



Et la première pause arrive enfin. Nous nous arrêtons une dizaine de minutes, histoire de manger un peu et d'enfiler les crampons, indispensables maintenant que la neige recouvre le sol (Les cramponoooos c'est plus seeeex que les taloooons !*) ... Et nous repartons, bien trop tôt et bien trop rapidement à mon goût.



La marche avec les crampons s'avère plus difficile que prévu. Je m'emmèle les pieds, manque de tomber plusieurs fois ; chaque fois, Manon (qui me suite dans la file) me rattrape et m'aide à me relever. Je m'habitue finalement aux crampons, et continue à avancer, tentant d'ignorer la fatigue et la question qui me taraude l'esprit : "C'est quand la prochaine paaaause ?"



J'essaie de retomber dans cet état d'esprit vide de pensées que j'avais quelques temps plus tôt, mais c'est impossible. Je n'ai peut-être pas de musique, mais une chanson résonne dans ma tête à chaque pas que je fais... Stronger, de Britney Spears (Version de Glee). Je n’ai jamais été une grande fan de Britney, et je ne sais pas pourquoi j’ai cette chanson dans la tête, mais au fond, c’est vrai qu’elle est adaptée... Je me sens forte, là. Je suis une Warrior, une Lara Croft, une aventurière de la montagne. J'ai l'impression de pouvoir tout accomplir !



De toute façon, quoi que je fasse, impossible de sortir cette chanson dans mon esprit. Je la proclamme donc Chanson Officielle de l'Ascenscion du Volcan Villarica. Je vais quand même vous mettre un lien vers la chanson, parce que tant que vous n’avez pas entendu Kevin McHale chanter Stronger, vous ne pouvez pas comprendre à quel point la chanson et le volcan sont liés. C'est toute une philosophie.







Et nous continuons à marcher, encore et toujours.





La deuxième pause (qui est aussi la dernière avant le sommet) est là encore bien trop courte. J'ai le temps d'avaler quelques Pringles (avec le sourire, parce qu'il est hors de question de perdre la face !) puis nous sommes à nouveau sur pied pour la dernière ligne droite.





Sur les 9 personnes présentes au départ, nous ne sommes plus que 5 : un couple d'Américains, un Brésilien un peu à la traîne (que le guide surnomme Brasil), Manon, et moi. Les 4 autres ont abandonné, ou sont peut-être morts en chemin... A ce point-là, je m'en fiche. Je ne vois que ma propre souffrance, et celle de Manon qui galère autant que moi à quelques mètres derrière moi.



De temps en temps, le guide se retourne pour nous demander comment nous nous sentons ; Manon n'a même pas la force de répondre, et mon premier réflexe est de répondre "Bien ! Todo esta bien !" "Mais pourquoi t'as dit ça? C'est même pas vrai!" parvient à me souffle Manon. "J'en sais rien, j'ai pas réfléchi..." La fois suivante, ma réponse est beaucoup moins optimiste. "I want to die..." Le guide rit, nous encourage, mais continue à avancer à une vitesse hallucinante. Fuck. Je n'en peux plus.




Les derniers mètres sont les plus difficiles. Je tombe sans arrêt, mes jambes ne me portent plus... Je termine l'ascenscion à genoux, et m'écroule au sommet du volcan.



Je me redresse au moment où Manon me rejoint (à quatre pattes elle aussi), et me prépare à prendre une grande inspiration pour hurler "ON A REUSSIIIII !!!!"






...



Mais je suis coupée dans mon élan par une affreuse quinte de toux. J'ai l'impression de mourir sur place, mes poumons se conssument de l'intérieur. C'est comme si on m'avait incendié la trâchée avec un lance-flamme... Tuez-moi tout de suite, s'il vous plait.



Je jette un regard implorant au guide, qui comprend et dit "On reste pas longtemps, les fumées du volcan sont toxiques. C'est pour ça que vous pouvez pas respirer..." (Merci, on avait pas remarqué)




PARDON ???



TOUT CA POUR CA ?!



Je viens de me taper 5 heures d'ascenscion pour passer 10 minutes à m'asphyxier en haut d'un volcan ?!



Dîtes-moi que je rêve. Ou plutôt, non. Que je suis au beau milieu d'un cauchemar.




Impossible de voir le cratère à cause de la fumée. C'est limite invivable... Nous arrivons à prendre quelques photos de notre exploit (il faut bien marquer le coup, après tout) puis redescendons...



Je croyais que la descente serait plus facile, mais au contraire. Tout le poids du corps appuie sur les jambes, en plus avec les restes de fumée, j'ai du mal à respirer. Je le vis mal, je veux juste arriver en bas et ne plus jamais en parler.






Je tombe souvent, disant que "Je m'aide de mes fesses !" Je demande pourquoi on ne peut tout simplement pas descendre en luge, mais le guide répond que c'est trop pentu, et dangereux avec les crampons. On le fera plus tard.




Après une bonne heure et demi de descente à pied, nous enlevons enfin les crampons, et nous préparons à la descente en luge.



Yihaaaaaa !!!!




Sur ça, je ne ferais aucun commentaire. A part que c'était juste GENIAL, et que ça valait toutes les montées du monde (et la souffrance qui va avec).



Vive la luge !




Après la luge, nous enlevons tous les équipements. C'est fini. On est sauvés ! Sauf que... Le télésiège est FERME. Il va falloir finir à pied. Et ça, c'est au-dessus de mes forces.






J'ai les nerfs qui lâchent. Je tombe tout le temps, j'en peux plus, je veux m'allonger dans la terre et ne plus jamais me relever. Manon me force à avancer, et je sais à quel point je suis insupportable à ce moment-là ; mais elle fait semblant de ne rien remarquer, et continue à avancer.






... Et nous arrivons en bas. Enfin. Epuisées, mais contentes de l'avoir fait.




Le trajet du retour se fait en silence, nous nous endormons dans la camionnette.






C'était épuisant, tant moralement que physiquement, mais je suis contente de l'avoir fait. D'avoir tenu le coup quand 4 autres (dont une pintade Brésilienne) ont abandonné (on les a d'ailleurs retrouvés, vivants, (même la pintade) en bas du volcan).



Après ça, j'ai l'impression de pouvoir tout accomplir. Si je peux grimper un volcan, rien n'est impossible. Je m'appelle Cloé, j'ai 18 ans et demi, et j'ai fait l'ascenscion d'un volcan de 2847 mètres de haut.



Oh yeah.




(*Les notes en vert sont les commentaires de Manon pendant que j'écris).


Crédits Photos : Manon & Cloé

samedi 2 avril 2011

Pucon : De l'eau, de l'eau, et encore de l'eau.

Et nous voilà sur la route à nouveau. La prochaine étape porte le nom de Pucon, et se trouve à 10 de bus de Santiago ; nous partons à minuit, et dormons tout le trajet. Le bus, ça nous connaît maintenant ! Nous arrivons à Pucon à 10h du matin... Et il pleut. Ca commence bien. Nos sacs sont lourds et je suis en tongs, en plus on ne sait pas où est l'hôtel pour lequel on a réservé ; un homme nous propose de nous y déposer, et nous acceptons. Là-bas, nous nous installons, posons nos affaires, et partons à la recherche d'un restaurant....


Note : Ne cherchez jamais un restaurant au Chili entre 12h et 13h. Les Chiliens mangent tard, et les seuls ouverts à cette heure-là affichent des prix exorbitants. Mieux vaut aller au Supermarché et s'acheter un sandwich.


Puis nous partons directement en excursion, afin de faire le tour de Pucon et de voir les lieux naturels d'intérêt.


Et ça commence par un superbe parc naturel longeant une rivière aux couleurs incroyables...





Puis nous repartons, après avoir marché un peu le long de la rivière. Nous rejoignons ensuite la Laguna Azul, que le guide veut nous montrer... Et qui est d'un bleu hors du commun. Limite anormal. Manon met des mots sur le sentiment général, disant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas : "On dirait du Canard WC." J'ai beau m'insurger face à cette comparaison (on ne compare pas un endroit aussi beau à un produit pour les toilettes, non mais !), au fond, elle a raison. Et la lagune est immédiatement renommée "La Lagune Canard WC". Ce qui ne nous empêche pas de la photographier des milliards de fois sous tous les angles.


L'étape suivante se fait au niveau d'un lac donnant sur les montagnes ; nous y achetons du Coca, et tandis que je me prend pour un maître-nageur sauveteur scrutant l'horizon depuis sa chaise haute, Manon fait la connaissance d'un chiot labrador pas plus grand qu'un gros chat, qu'elle décide de ramener à la maison. "C'est l'année des G, on l'appelle comment ?" "Gérard !"


Nous repartons à nouveau, obligées de laisser Gérard là où on l'avait trouvé, et arrivons aux termes de Quimey-Co !



C'est trop génial. Les termes sont situés au mileu de rien, dans la forêt, à côté d'une rivière et surplombées par une montagne... Il y a trois bassins à des températures différentes, 2 situés à l'extérieur et un à l'intérieur (où l'eau est tellement chaude qu'on ne peut pas y rester plus de 15 minutes.)




Nous en profitons un maximum, passant d'un bassin à l'autre en discutant avec une jeune Allemande que nous avons rencontré à l'hôtel... Après la nuit dans le bus, toute cette pluie et ce froid, ça fait du bien de se retrouver dans un endroit où on peut vraiment se reposer et en profiter réellement. Les termes chiliens ? C'est le pied.


Après avoir barbotté pendant 2 bonnes heures, nous finissons par sortir de l'eau (à mon grand regret). Ca fait beaucoup rire la dame des vestiaires d'ailleurs, qui a du mal à se contenir face à ma grimace de déception. "Ooooh... Mais pourquoi on s'en va déjà?" "Parce qu'on va boire un chocolat chaud." Manon peut être très convaincante parfois.


Nous nous retrouvons donc dans le petit restaurant des termes, affalées dans des canapés au coin du feu, à boire un chocolat chaud en feuillantant des magazines de potins et de politique (en Espagnol). Si le bonheur avait un nom, il s'appellerait certainement Chili.


Puis il faut finalement rentrer, et la fatigue de la journée se fait ressentir. Après un steack et un épisode de série (nous ne verrons plus jamais le mot Ceviche de la même manière... Merci Grey's Anatomy), nous partons nous coucher, afin de nous préparer à la grande excursion du lendemain... L'ascension du volcan Villarica !!!!

Crédits Photos : Manon & Cloé