Nous partons donc de la maison, nos sac de Road Trip sur le dos (on fait très "grandes voyageuses" comme ça !), et après 2h de bus, arrivons enfin à Valparaiso, de nuit.
Kit de survie de la Road Tripeuse.
Lorsqu'il arrive, c'est un soulagement de s'arracher à ce quartier désagréable et froid pour se retrouver dans le confort de la voiture de Bernard, un homme d'une soixantaine d'années originaire de la Normandie, et qui parle donc parfaitement le français.
Il nous conduit jusqu'à l'hôtel, tout en commentant les lieux d'intérêt de la ville au passage. Arrivées devant la Maison de la Mer, où nous allons passer les 2 prochaines nuits, c'est un peu le coup de foudre ; de l'éxtérieur, la petite maison à la façace jaune ne paie pas de mine et semble minuscule, mais à l'intérieur, tout est grand et très agréable.
Photo prise le lendemain matin (je triche) devant la Maison de la Mer.
Il nous montre notre chambre, une toute petite pièce confortable avec 2 lits simples et douche et toilettes sur le palier ; puis nous descendons dans la salle à manger pour déguster le traditionnel Pastel de Choclo préparé par ses soins (une purée de maïs recouvrant de la viande, du poulet, et de l'oeuf ; ça tient bien à l'estomac !), tout en regardant la fin du Festival de Vina del Mar.
C'est ici que nous faisons la rencontre de François, marin, ici pour faire le changement d'équipage du bâteau Tara Océans, qui doit arriver le lendemain au port. Nous discutons un peu avec lui, puis allons nous coucher, épuisées.
Le lendemain matin, nous nous levons tôt pour aller visiter ; le temps est gris, et la brume cache les collines aux maisons colorées... Les rues sont vides, on est dimanche matin. On a un peu l'impression de se promener dans un village fantôme... C'est une sensation bizarre et un peu pesante, mais ça nous change de Santiago, la ville qui bouge tout le temps.
Puis nous repartons à la visite de Vina del Mar, et tombons sur ces rochers peints qui longent la côte et attirent immédiatement notre attention.
(Je voulais vous la traduire, mais apparemment mon niveau d'espagnol ne me le permet pas encore...)
"Tu es la meilleure Maman du Monde. Nous t'aimons."
Après avoir longé pendant un moment les "cailloux de la plage" pour prendre quelques photos, nous descendons sur la plage afin de marcher les pieds dans l'eau pendant un moment.
Puis, après avoir (enfin !) trouvé un endroit où manger, nous repartons pour Valparaiso afin de visiter l'une des 3 maisons du poète chilien Pablo Neruda, la Sebastiana.
Puis nous repartons dans les rues, afin de "nous y perdre" (et c'est ce qu'on fait, obligées de demander notre chemin à un chauffeur de taxi) et d'admirer les maisons aux couleurs éclatantes.
"Qu'en sera-t-il des poètes et des choses endormies dont personne ne se souvient?" - Federico Garcia Lorca.
Le lendemain matin, la brume commence à se lever et le soleil à pointer son nez... Le temps idéal pour aller faire le tour de la baie en bâteau, afin d'admirer les colines multicolores.
Avant de partir, nous prenons quelques photos de l'hôtel et de sa terrasse, dans lesquels nous nous sentions tellement chez nous.
Nous retournons donc sur le port, et la ville est beaucoup plus animée que la veille ; on est lundi matin, le temps est ensoleillé, et Valparaiso a perdu toute son atmosphère de ville phantôme pour retrouver son charme de ville pleine de vie et de couleurs.
Nous embarquons pour un tour en collectivos, ces petits bâteaux qui font le tour de la baie afin d'admirer les collines de loin.
Le Tara Océans, navire français faisant le tour du monde pour récolter des données scientifiques dans tous les océans.