Ca y est. J'y suis. Ou plutôt, on y est.

L'indispensable pour partir.
Le voyage n'a pas été de tout repos, loin de là. Après s'être retrouvées à Paris, Manon et moi avons récupéré nos cartes d'embarquement, pour finalement nous installer dans l'avion pour Sao Paulo 3h plus tard. Une fois à l'intérieur, et malgré le confort proposé (mini-set de voyage, écrans avec films et musique à la carte, oreiller et couverture) le voyage est difficile ; impossible de trouver une position confortable pour dormir, et le bruit ambiant des réacteurs rend le sommeil difficile à atteindre.
Finalement, nous atterrissons 12h plus tard à l'aéroport de Sao Paulo, au Brésil. Ce n'est que quand nous nous retrouvons au sein de l'aéroport, qui grouille comme une fourmilière, que Manon se rend compte qu'elle a oublié son téléphone portable dans l'avion... Nous cherchons un agent d'escale pour expliquer le problème, et nous heurtons alors à un problème de taille : la langue principale du Brésil est... Le portugais.
Nous trouvons finalement une hôtesse parlant l'anglais ; cette dernière nous dit qu'elle va faire vérifier nos places pour voir si elle trouve le téléphone, pendant que nous commençons à aller vers notre porte d'embarquement. Au final, le portable reste introuvable, mais Manon dédramatise en disant que de toute façon, c'était un vieux téléphone et la carte sim était bloquée pour l'étranger ; elle s'en achètera un sur place. Et là... Nous nous heurtons à un deuxième problème. Arrivées au comptoir d'embarquement pour récupérer nos cartes d'embarquement pour le dernier vol, on nous apprend que "No, it's not possible. It's too late..." Il fallait se présenter au moins une heure avant le décollage... Le seul problème, c'est qu'une heure avant, on était encore dans l'avion Paris-Sao Paulo ! Au final, nous tombons sur un monsieur très gentil qui nous prend sous son aile ; il s'appelle Alexandre, a un sourire éblouissant (un sourire de Brésilien) et s'exprime dans l'anglais le plus acceptable qu'il nous a été donné d'entendre depuis notre arrivée à l'aéroport. Après nous avoir fait peur en nous disant qu'il n'y a plus de place sur aucun vol de la journée, il nous annonce finalement qu'il reste éventuellement 2 places sur le vol de 9h, soit 2h30 plus tard. La seule condition est de parler soit anglais, soit espagnol, parce qu'on serait placées à côté des sorties de secours ; il faut donc être capables d'expliquer aux autres passagers comment sortir (on nous expliquera auparavant) en cas d'accident.
Grand soleil. 26 degrés. On est fatiguées, collantes de transpiration, Manon a mal à la tête et j'ai mal au ventre... Mais on a un sourire jusqu'aux oreilles.
ON EST AU CHILI !
Nous trouvons un TransVIP, sorte de taxi pour plusieurs, qui nous dépose devant chez Maya, avec nos valises et tout.
Il est 16h, heure locale. Le quartier est tranquille, il fait vraiment beau, la maison a l'air très sympa. Un homme sort de la maison et se présente (en espagnol). Il s'appelle Christian, doit avoir la trentaine, et c'est un ami de Maya, qui lui a demandé de nous accueillir en son absence. Il nous embrasse (ici pour se dire bonjour, les Chiliens ne s'embrassent que sur une joue, pas sur deux. Parfois, ils donnent une accolade en même temps ; c'est surprenant mais très chaleureux!) Il nous fait visiter la maison, nous montre nos chambres, nous propose d'envoyer un mail à nos parents, et nous prépare un jus de fruit frais et un repas pendant que nous nous débarassons de la saleté du voyage...
UNE DOUCHE, ENFIN !!!

Le courant passe très bien, nous discutons beaucoup avec elle, mangeons avec elle (ses jus de fruits faits maison sont délicieux, et les avocats... Divins !)
Puis, après avoir regardé un morceau du festival de musique de Vina del Mar avec elle, nous partons nous coucher, épuisées.
Les véritables aventures commencent demain !
Crédits Photo : Manon & Cloé
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