(Il y a environ un mois, à la Casa Pistola...)
"Si on allait à la plage ?"
"Ah ouais ! Bonne idée ! On va à la plage !"
"Ok, on va à la plage !"
En quelques minutes, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Les réservations se font, les décisions sont prises, et trois jours plus tard, nous voilà dans un bus, nos sacs remplis de provisions, prêts à partir à l'aventure dans une petite ville au Nord de la capitale : Los Molles.
Après avoir déposé les sacs et élu domicile dans les différentes chambres, nous partons à la découverte de Los Molles.
Alexis, Cloé, Manon, Laëtitia et Michou, rockeurs invétérés.
Pas facile de monter...
C'est juste magique.
Nous passons un moment sur les falaises, à admirer les vagues s'écraser et exploser en des milliers de goutelettes ; on pourait presque croire qu'il pleut.
Michou, Alexis et moi décidons de descendre dans les falaises, sur une petite plage de pierres située un peu plus bas. La descente est difficile (le terrain est glissant, très pentu et les cailloux roulent sous nos pieds), mais nous arrivons en bas sans problèmes.
En bas, c'est magnifique. On s'est calés sur un rocher tout au bord de l'eau, et les vagues s'écrasent juste à côté de nous ; je mentirais si je disais qu'on s'est pas fait des petites frayeurs ("J'ai les jambes qui grelottent !"), mais qu'est-ce que c'était bien...
Adrénaline en puissance !
Qui aurait cru que j'avais ça en moi ? Je démonte tout le monde (y compris les garçons et l'ordinateur), sous les yeux étonnés d'un petit chilien à qui je laisse ma partie quand les autres en ont marre de jouer contre moi.
Puis, sans trop savoir comment, nous nous retrouvons installés sur un comptoir dehors pour jouer au loto (dont les seuls lots sont de la nourriture). Pili et Javier gagnent une boite de chocolats, et je gagne des gâteaux en perdant (oui oui, c'est possible. L'organisateur du jeu a eu pitié de moi quand il a vu que j'étais la seule sans aucun numéro !)
Puis après une partie de UNO endiablée à la maison, nous partons nous coucher.
Le lendemain matin, quand nous nous réveillons à 11h, Javier est déjà debout depuis 8h30 du matin. Il a rangé toute la maison, a tout nettoyé, et n'a seulement pas fait la vaisselle parce qu'il avait peur de nous réveiller avec le bruit.
On se réchauffe tant bien que mal, on joue au rugby sur la plage (avec une chaussure en guise de ballon) et en ressortons tous essouflés, couverts de sable et affamés.
Après manger, nous repartons dans le petit parc pour revoir le coucher du soleil avec Jury qui nous a rejoint dans la matinée. Nous repassons par-dessus le mur, et explorons le parc un peu plus en profondeur après avoir vu le soleil disparaître à une vitesse hallucinante.






Time's Up : Boys VS Girls.
Yuri a du succès avec les filles !
Le lendemain matin, jour de Paques, Javier a caché des oeufs en chocolat dans la maison (décidément, ce garçon est parfait), et après les avoir tous dévorés en guise de petit déjeuner, nous partons à la recherche d'un restaurant.
Abuelita y sus niñas.

Puis, après une dernière sieste et un nettoyage total de la maison, il est temps de repartir...
Les propriétaires de la maison repartent sur Santiago, et proposent de nous ramener jusqu'au centre-ville en camionnette. Nous nous entassons donc à l'arrière de la camionette, avec tous nos sacs et nos affaires ; Michou est installé par terre, et les genoux d'Alexis touchent quasiment son menton, mais on s'en sort plutôt bien !



Le retour à la Casa se passe sans encombres, dans la joie et la bonne humeur ; et c'est d'un commun accord qu'il est décidé que ce n'est que le premier d'une longue série de week-ends ensemble !
Le lendemain matin, quand nous nous réveillons à 11h, Javier est déjà debout depuis 8h30 du matin. Il a rangé toute la maison, a tout nettoyé, et n'a seulement pas fait la vaisselle parce qu'il avait peur de nous réveiller avec le bruit.
Un gentleman, quoi. C'en est presque gênant !
On décide d'aller à la plage. Il fait pas très chaud, mais le soleil brille et c'est vraiment agréable.
Cloé : "Je veux me baigner dans le Pacifique."
Alexis : "Moi aussi."
"Mais vous êtes vous ? C'est glacial, et puis vous avez vu les vagues ?"
Cloé : "Ouais, mais si je le fais pas, je vais le regretter."
Et malgré les protestations des autres, nous partons donc nous baigner.
Le froid coupe les jambes, étourdit tous les sens. C'est comme se faire heurter par un iceberg, mais à répétition.
"Alexis ! Je veux mourir !"
On y reste un peu, juste histoire de dire qu'on y est vraiment allés, puis on ressort, tels des superhéros qui viennent de chasser le Mal, style Alerte à Malibu.
C'était horrible, mais on l'a fait.
Il est l'heure de rentrer, et de préparer à manger.
La préparation du 'pebre' est une activité qui requiert du temps et de la patience.
(Je posterais sûrement la recette un peu plus tard)
(La viande au Chili est délicieuse, et moins chère qu'en France... Miam !)
Javier s'occupe du Barbecue comme un chef.


Crédits Photos :
Laëtitia, Manon, Alexis,
Pili, Michou, Cloé
Pili, Michou, Cloé
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire